Poème : No. 14, 31 octobre 2024
L’aiguille de la pendule vacille
Le temps sacré me file entre les doigts
Et je me perds dans ce vide,
Je ne connais ni le bien ni le mal
Et ma voix vacille, oui elle vacille…
Tantôt vers l’un, tantôt vers l’autre
Mais toujours vers la Bonté, oui toujours cette bonté
Ma voix et moi, ensemble nous vacillons
Nous sommes les moulins du temps
Ce temps qui presse, Ce temps sans trêve
Ouvert tels des volets dans la nuit
Et aussi clair que le lait de lune
Les soirs où le monde ne rêve que de paix
Et ma voix parfois, elle vacille encore
Ma voix, malgré moi, se consume
Ma voix, malgré moi, se voile
Mais oh ma belle voix, elle est la Bonté, oui toujours cette bonté
Ma voix, ce sont les mots d’une Mère
Cette Terre bien aimée, même fauve
Ma voix, ce sont les racines d’un peuple
Un univers divin, où seul la Vie persiste
Et avec la vie, nos voix, nos voix, nos voix …
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