Poème no. 15, 30 novembre 2024
Cette maison que j’ai laissée
C'est le côté doux d'un conflit rengainé
Une lance qui envahit mon monde plus fort que mes mots
Dont je manie pourtant le pommeau dans le silence
Lorsque des souvenirs fantomatiques me tombent dessus.
Mais la maison m'appelle toujours
Fanfaidh mé ! Fanfaidh mé...*
J'attendrai aussi – jusqu'à ce que le voyageur du temps revienne,
Nous guérissant d’une porte fermée à l’amour.
Cette maison que j’ai laissée derrière
C'est le berceau des douceurs adolescentes
Elle se cache sous les nuages plus froids
Dans la patience et la candeur, laissant tomber des éclaircies
Dans l’espoir que notre filament étoilé se rejoindra.
Et même lorsque la maison appelle encore
Fanfaidh mé ! Fanfaidh mé...*
J'attendrai aussi – jusqu'à ce que nos histoires se dénouent
Nous guérissant des fractures de notre lien.
*Je t'attendrai en irlandais
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